Comité santé et services sociaux
Le Comité santé et services sociaux d’Ex aequo ne chôme pas!
Les membres qui participent à ce comité ont le mandat de prendre position sur l’ensemble des dossiers qui touchent de près ou de loin au réseau de la santé et des services de sociaux.
Le comité Santé et services sociaux s’est réuni à 6 occasions en 2024-2025. Ce sont en moyenne 3 membres qui ont participé à ces rencontres.
Face à l’enjeu de la basse participation de nos membres, nous avons essayé une nouvelle formule en 2025, réalisée en collaboration avec notre service Oxili. Ces rencontres particulières du comité, que nous avons nommé les espaces CES, portaient sur le chèque emploi-service.
Les espaces CES étaient ouverts aux personnes alliées touchées par les enjeux du programme afin de créer une coalition capable de mobiliser autour de ceux-ci. Le 11 septembre, le comité s’est réuni après une pause estivale pour faire le point sur l’état du dossier du chèque emploi-service. Nous y avons fait part d’une rencontre frustrante en juin 2024 avec la députée du gouvernement Maryline Picard. Cette dernière faisait la même promesse qu’en juin 2023 que le nouveau cadre de référence sortirait à l’automne et qu’il ne toucherait pas à la question des salaires des préposéEs. Nous avons fait cette rencontre en compagnie du groupe Parents pour toujours, qui est devenu un partenaire important dans cette lutte. Nous informons les participantEs que nous avons fait une sortie commune à la suite de cette rencontre avec la députée pour dénoncer l’inaction du gouvernement dans ce dossier. Nous parlons aussi de plusieurs manifestations à venir pour l’automne et de la pertinence de mettre à jour notre plateforme de revendications en santé et services sociaux.
Le 15 janvier, nous tenons le premier espace CES et la participation à la rencontre de plus de 40 personnes dépasse nos espérances. Le groupe convient qu’il souhaite travailler à augmenter la pression sur le gouvernement dans le dossier du chèque emploiservice. Nous abordons la question des coupures au soutien à domicile. Plusieurs personnes craignent de perdre des services. Le démarrage de Santé Québec vient alimenter l’incertitude.
Le processus d’évaluation des besoins est dénoncé par plusieurs personnes comme hostile : les gens craignent d’être piégés et qu’une mauvaise réponse conduise à une baisse des services. Il n’est pas adapté non plus aux besoins des personnes qui ont recours au SAD pour des raisons autres que le vieillissement. On souligne aussi devoir livrer un double combat quand 2 conjointEs ont besoin de SAD. Les enjeux habituels du manque cruel d’heures de service et du bas salaire des préposéEs ressortent. Ces enjeux rendent l’embauche difficile et les gens doivent souvent débourser de leur poche pour bonifier le taux horaire et avoir plus de services. Il y a un consensus de continuer avec la formule de rencontre de l’espace CES pour organiser des moyens de pression.
Contactez Sarah Dubuc, agente de défense collective des droits porteuse du dossier Santé et services sociaux pour vous joindre au comité ou tout simplement discuter du dossier.
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